Avec des dépenses estimées entre 500 et 3500 € mensuels, la prise en charge, à domicile ou en EHPAD, d’une perte d’autonomie, représente une charge lourde. La souscription d’une assurance dépendance permet d’atténuer les impacts de cette pression financière. L’acquisition d’une telle couverture occasionne des frais, qu’il importe d’évaluer avant la signature d’un contrat.
Assurance dépendance : disparité des tarifs
Le montant des primes à verser dans le cadre d’une assurance dépendance est sujet à une grande disparité d’un prestataire à un autre. Globalement, les écarts constatés s’expliquent par l’étendue de la dépendance couverte, le type de versement souhaité par le souscripteur, et son âge au moment de la signature du contrat. La prime annuelle d’un contrat souscrit à 55 ans revient à 480 €, contre 720 € lorsque le signataire a 65 ans ou plus. À l’horizon des 75 ans, les cotisations annuelles peuvent légèrement dépasser les 1000 €. Ces chiffres constituent des moyennes qui fait l’objet d’une minoration ou d’une majoration selon la situation du bénéficiaire. Par exemple, il est possible de trouver sur le marché des contrats associés à des primes de 195 € à l’année.
Devis d’assurance dépendance : les éléments significatifs
Les dépenses effectives associées à ce type de contrat sont chiffrées par le prestataire sur la base de quelques éléments. La sollicitation d’un devis personnalisé constitue, dès lors, le seul moyen fiable pour véritablement connaître le coût d’une assurance dépendance. Outre le profil de l’assuré – notamment son état de santé et son âge -, le calcul du tarif se fait en fonction des circonstances de déclenchement de garanties et du montant de la rente souhaitée. Il est important de souligner que le versement de mensualité, au titre d’une assurance dépendance, cesse au moment où le risque couvert se produit. La variation constatée sur les frais effectivement engagés est également imputable à cette durée de cotisation, qui change selon la situation de chaque bénéficiaire. Il y a également lieu de signaler que certains prestataires prévoient la mise en réduction. Celle-ci intervient lorsque le cotisant décide de suspendre ses versements au bout de quelques années, avant que le risque ne survienne. Concrètement, si la perte d’autonomie couverte se produit, le bénéficiaire touchera une rente réduite.
Assurance dépendance : quelles garanties ?
Une assurance dépendance est destinée à couvrir une perte d’autonomie. Le bénéficiaire définit, au moment de signer le contrat, s’il désire activer la garantie dans le scénario de la partialité ou de la totalité de la dépendance. Au-delà du versement de la rente ou du capital dus, les contrats permettent de choisir différents niveaux de services supplémentaires suivant les besoins. Les services d’assistance se déclinent sous différentes formes, tels que le suivi psychologique de la personne dépendante ou de l’aidant, le portage de repas ou de médicaments à domicile, l’aide au ménage ou la téléassistance. Ces prestations revêtent tout leur intérêt pour ceux se destinant à un maintien à domicile. Pour cette même population, certains prestataires proposent le versement d’un capital aménagement. Ce montant est destiné à financer les frais liés à la mise en conformité et à l’équipement du lieu de vie de la personne dépendante. Cela couvre l’acquisition de monte escalier, de lit médicalisé, ou le réaménagement de la cuisine ou de la salle de bains.
Choisir une assurance dépendance : quelles précautions ?
Outre la comparaison nécessaire des tarifs d’une assurance dépendance pratiqués par les prestataires, la souscription d’une assurance dépendance requiert la considération de quelques éléments importants. Le premier aspect touche à la définition même de la dépendance. Il y a lieu de vérifier scrupuleusement les conditions d’activation des garanties prévues par l’assureur. Le bénéficiaire gagne à prendre connaissance de toutes les exclusions touchant au versement du capital ou de la rente. S’informer également de l’application d’un éventuel délai de carence ou d’un délai de franchise. Ce dernier correspond au temps d’attente qui précède le versement de la rente, après la reconnaissance de la dépendance. Le choix entre l’option de la rente ou du capital doit se faire en accord avec la situation du bénéficiaire. La projection d’un maintien à domicile plaide en faveur du capital. Le montant aide à couvrir les frais engagés dans l’adaptation de l’habitation. Les loyers mensuels dus à l’EHPAD seront avantageusement couverts – au moins en partie – par la rente.
Ajouter un commentaire